Nouvelles photographies anciennes
Du sténopé au smartphone
Exposition collective du 29 avril au 28 mai 2023
A l’initiative des Éditions du Pas Possible, l’exposition Nouvelles photographies anciennes regroupe les travaux d’artistes du Puy-en-Velay.
L’objectif est de proposer une approche à la fois artistique et pédagogique sur l’histoire des pratiques photographiques argentiques et numériques, et sur la façon dont elles sont envisagées au
XXIe siècle.
La démarche singulière de chacun.e des artistes s’appuie sur un appareillage et des procédés techniques particuliers. Entre bricolage et recette, du sténopé au smartphone en passant par le
polaroid et d’autres appareils joutes, les images qui émergent sont aussi bien révélées par des formules chimiques inventées
au XIXe siècle que par des dispositifs numériques.
La variété esthétique présentée dans l’exposition témoigne de la richesse créative offerte par la photographie et de sa capacité à partager des regards et des expériences perceptives.
ATELIER D’INITIATION AU CYANOTYPE
Samedi 29 avril de 14h30 à 16h30
Inventé au XIXe siècle, le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse, bleu cyan.
Dans le cadre l’exposition Nouvelles photographies anciennes, les Éditions du Pas Possible proposent un atelier tout public d’initiation à cette technique.
Un beau moment qui a rassemblé des adolescents et des adultes. Certes le soleil était timide mais un peu de patience a suffit pour que se révèle la magie d’une technique ancienne.
Merci à Rudy Rigoudy et Fred Arrivé, tous les deux passionnés et passionnants.
Martine Chambon – Graphismes, étangs et marais.
Du 10 mars au 10 avril 2023 aux heures d’ouverture de la médiathèque.
Inauguration le dimanche 12 mars à 11h.
Un très beau moment qui a rassemblé plus de 70 personnes. Une inauguration rythmée par la lecture de quelques textes insérés dans le catalogue d’exposition ; par l’éclairage de Martine sur son
travail, sur son inspiration, le choix assumé de petits formats, les collages «recyclage» réalisés à partir «d’archives» familiales, les magnifiques leporello tels des vocalises ou des partitions
énigmatiques, les photos, point de départ de cette exposition, tirées dans un format carré, elles forment des compositions éblouissantes de beauté.
Enfin nous nous sommes retrouvés autour d’un buffet généreux et chacun a pu s’attarder sur les œuvres, parler avec l’artiste, échanger avec les visiteurs.
Au fil des saisons, au plus près de l’eau, Martine armée de son téléphone portable capte le plus doux, le plus intime, le plus secret des étangs et des marais.
Plus tard dans son atelier, portée par cette même énergie vitale, elle peint et chacune de ses peintures dévoile un peu de mystère.
C’est un très bel hommage aux zones humides, modestes et fragilisées par une urbanisation grandissante et un manque récurrent de pluie et de neige.
« J’aime vivre dehors et me perdre dans ces espaces hors du temps comme les marais et les étangs. M’y perdre pour mieux me retrouver. L’amitié d’un étang régénère, enveloppe, console. L’étang
accueille, fidèle, libre de toute attente. Je peux tout lui confier, m’y abandonner jusqu’à m’oublier et « faire partie ».
Je griffonne quelques notes, mots, signes, gribouillis... ou je capture simplement avec un téléphone quelque surgissement. L’illusion de saisir l’invisible, le fugace. Désir de garder trace car
ici plus qu’ailleurs l’impermanence est manifeste. La vie vulnérable. L’eau rare comme une goutte d’eau dans la paume d’une main.
Gratitude à l’art, particulièrement à la poésie et à la peinture qui donnent à voir le précieux et le subtil des choses les plus simples. Que cette présence poétique au vivant soit partagée par
le plus grand nombre. Je veux croire qu’elle détient le pouvoir de pacifier l’humain et de changer sa conscience d’être au monde »
Martine Chambon
Conférence à l’occasion de la Journée Internationale du droit des femmes.
Par Nathalie Grande, professeure à la faculté de Nantes, spécialiste de la littérature du XVII ème siècle.
LES FEMMES AU XVIIè siècle
Ce jeudi 9 mars, c’est dans une bibliothèque bien remplie que Nathalie Grande présentait sa conférence sur les femmes au 17è siècle.
A partir de 24 images choisies parmi le fonds de la BNF, essentiellement des gravures d’époque, Nathalie Grande a parlé de la condition féminine, du statut peu enviable des femmes dans une société profondément patriarcale. L’ordre normal est encore celui où l’homme domine, où la femme est soumise à son mari, à son roi, à son Dieu, tant d’un point de vue physique que symbolique. Le sort de ces femmes n’est guère enviable, et les maternités répétées lui assuraient chaque fois un pas de plus vers la tombe. Dans ce contexte très difficile certaines vont résister et s’émanciper La marquise de Sévigné, une veuve joyeuse ; Madeleine de Scudéry, célèbre romancière ; Ninon de Lenclos, philosophe et libertine ; des femmes fortes et d’autres qui gouvernaient la France comme ce fut le cas pour Anne d’Autriche, Régente de France. Il faudra attendre l’arrivée de Judith Cresson en 1991 pour voir une femme accéder au sommet
du pouvoir.
Les soucis domestiques : « La femme de ménage » chez Nicolas Langlois. À l’épouse revient le soin de l’intérieur du logis. Chargée de la gestion domestique, elle doit assurer que son époux trouve à la maison tout le confort : veiller aux approvisionnements et à la cuisine (nourriture et boisson – pour rappel il n’y a pas d’eau courante), s’occuper de l’entretien courant et du linge, surveiller et éduquer les jeunes enfants, donner les ordres aux domestiques s’il y en a et veiller à leur moralité, et rendre des comptes de ses dépenses, puisqu’elle ne dispose que de l’argent que son mari lui confie, même si elle a apporté une dot confortable.
Dans ce portrait de la « femme de ménage » à la manière du peintre italien Arcimboldo, on voit comment l’épouse s’est métamorphosée en objets du quotidien : baquet à lessive, balai, pot de chambre, ustensiles de cuisine, outils de jardin, aiguilles à tricoter et rouet pour filer la laine, etc. Dans les vers placés sous cette estampe censée faire rire, elle exprime les regrets de sa jeunesse perdue avec sa beauté, avant qu’elle se marie.
Tandis qu'il neigeotait dehors, que le vent sifflait, mordant de ses dents invisibles tous ceux qui traînaient dans le village, à la médiathèque on parlait dessins et paysages, inspiration et rêverie ; on comparait encres et pastels ; on trinquait ; on composait une petite assiette salée ; on faisait plus ample connaissance.
Merci Yves Rousselet pour cette très belle exposition de dessins, pastels et aquarelles "Dans mes pas".
Une promenade sensible. à découvrir jusqu'à la fin du mois de janvier.
Anne Muller raconte Yayoi Kusama
Prêtresse d’un art total, hypnotique et coloré, la Japonaise Yayoi Kusama (née en 1929) est connue dans le monde entier pour ses impressionnantes installations immersives. Elle est également une figure emblématique des années hippies. Touchée par un trouble obsessionnel, elle décline les pois à l’infini, envahissant entièrement l’espace.
Encore une fois Anne Muller a su retenir l’attention de son auditoire. Dévoilant peu à peu la nature complexe de cette femme hors norme elle a permis à chacun de rentrer dans l’œuvre multiforme de Y. K. passant de la performeuse débridée des années 60 à l’artiste névrosée et vulnérable.
Il y a une douzaine d’années la médiathèque de Saint-Vincent avait exposé le travail remarquable de l’artiste Anne Baudequin, quelques saisons plus tard nous avons eu la chance de la retrouver.
Un éditeur, Luc Olivier, et un auteur, Jean-Paul Rogues, professeur à l’université de Caen ont réuni leurs talents pour mettre en valeur le travail de l’artiste.
Anne Baudequin vit à Saint-Vincent depuis longtemps, elle puise son inspiration dans les paysages de Haute-Loire et principalement dans ceux de l’Emblavez. En toute saison elle aime saisir la lumière sur les roches de Mariol, la transparence d’une rivière, la brume sur le fleuve, les ciels changeants.
Ses tableaux à la fois sensibles et réalistes témoignent de son attachement à la région. Anne travaille a la prima, une technique rapide qui exige rigueur, concentration et observation juste,
elle ne revient pas sur la couche de peinture à l’huile, c’est peut-être cela qui donne à ses tableaux une force vive, la nature seule déployée sur la toile.
Le public est venu nombreux écouter ce dialogue entre peinture et écriture autour d’un diaporama et d’une sélection des très belles photos reproduites dans l’ouvrage. Anne avait pour l’occasion
emporté quelques tableaux que chacun a pu apprécier. L’échange s’est prolongé par une séance de dédicace et un
apéritif généreux.
En parallèle de la présentation de quelques minéraux dans les vitrines de la Bibliothèque, une conférence et un échange sur l’utilisation des pierres précieuses a eu pour but d’évoquer la
riche histoire de l’intérêt porté aux pierres « fines », spécialement en Europe.
L’idée était de bien distinguer ce que peut apporter une connaissance scientifique en constante évolution, et une approche plus globale sur l’intérêt porté, hier et aujourd’hui, à l’utilisation
de ces pierres. En particulier, Hildegarde de Bingen, une phytothérapeute européenne ayant vécu au 12ieme siècle et ayant laissé une œuvre écrite considérable, a consacré un chapitre entier à un
ensemble de plus de 24 minéraux (« Le Livre des Pierres ») dans son ouvrage « Physica ». L’utilisation pour le soin de ces pierres repose sur une approche originale, décrivant l’homme au centre
de l’Univers, soumis à de nombreuses influences intérieures et extérieures, et à la recherche d’un équilibre au sein de toutes ces influences. L’exposé ne visait pas à prodiguer des conseils de
soin, hors des compétences de l’auteur, mais à donner quelques clefs de lecture dans l’abondante littérature sur le sujet, parfois assez éloignée de la rigueur que les auteurs du Moyen Age ont
voulu donner à leurs écrits.
Présentation de Philip Kindred DICK (1928 - 1982)
Lecture à trois voix - Science Fiction - un dispositif très original.
Auteur de la nouvelle « Là où il y a de l’hygiène... »
Un détail dans une vision multi-faces d'un futur déjà présent ?
La lecture de cette nouvelle vous donnera un premier éclairage sur Philip Kindred Dick, l’auteur de science-fiction dont deux romans essentiels ont inspiré les films programmés à L’Embarcadère le 11 novembre.
BLADE RUNNER & A SCANNER DARKLY (Substance mort).
Dimanche nous avons écouté la voix singulière d'un poète qui vit en Haute-Loire depuis de longues années.
La rencontre a débuté avec la lecture de plusieurs auteurs et autrices édités par la jeune maison d'édition Rosa Canina, basée à Lodève puis Jacques Estager a lu des extraits de son livre "Aux effilées de leurs doigts" certains passages ont été repris par des voix féminines.
Jacques a expliqué le processus d'écriture, la transparence des mots, la musique, les images qui s'imposent, le poème en train de se faire et de se vivre.
Un très beau moment prolongé par un brunch aux saveurs métissées.
Merci à toute l'équipe.
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Jacques estager
Aux effilées de leurs doigts,
Editions Rosa Canina
Une écriture comme un chuchotement,
Il me plaît à croire que le texte j’acques a été écrit a la pointe du jour au à la tombée de la nuit
Entre chien et loup
Au moment où tout bascule
C’est une écriture douce et sauvage où les mots eux mêmes s’étonnent de se tendre la main
Pour entrer dans cette écriture, j’ai le sentiment qu’il faut se déchausser
Avancer pieds nus dans l’eau glacée du torrent
Entre la musique
Les mots tintent, susurrent et bruissent
Il y a des ciels
et des fées et des mots qui s’inventent parce qu’ils parlent plus vrais
Babeth
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Saint-Vincent, le 15.10.2022
Monsieur,
Vous êtes poète. Depuis que je vous lis, je n’en sors plus de tous vos sortilèges.
Du glissando du cygne. De la pierre sous la rivière. Des nuits inachevées et de
celles des premiers jardins. De l’aube qui n’a pas d’enfant. De la rondeur de la
terre et de Gisèle si belle reposée. Du ruisseau mince qui serpente, du vent froid
qui bat les branches vertes et bleues et de Fée couverte d’autrefois, d’elle-même
en robe de fée. Je n’en sors plus de vos lents bercements, de vos polyphonies de
grande douceur, de vos notes égrainées de brumes et d’ombres dans des nuits
qui m’apparaissent sans usures et sans trahisons.
Nous voici ce midi vous et moi ainsi que tous les autres au cantique des
effilées de leurs doigts, une belle parabole de rentrée dans la pénombre, de vos
nids dans la paille des granges, d’un ange qui se recule de dans les pierres. D’où
vous vient ce pouvoir des mots simples ? D’où vous vient ce talent de poser ces
derniers aux creux de tous vos songes pour les rendre communs au lecteur ? Dites-moi, Monsieur d’où vous vient ce pouvoir ?
Annette
des machines à écrire, 15 au total, toutes plus incroyables les unes que les autres :
une machine rétro, espionnage garanti, une machine blagueuse aux touches emmêlées, une machine pour devenir un écrivain brillant, deux hémiplégiques, une timbrée, une caméléon….
un spectacle dactylographique,
deux dactylos complices,
des participants qui très vite se laissent prendre au jeu et écrivent,
le bruit métallique des touches sur le rouleau,
des textes qui se fabriquent dans la bonne humeur,
un cercle de lecteurs,
de l’émotion et des rires,
des personnes de tous âges,
un moment doux et créatif.
merci les filles et au plaisir de vous croiser ailleurs.
Une nappe brodée, quelques tasses en porcelaine, des petites madeleines sur une assiette, un livre carré, un portrait de Marcel Proust, deux dés en tissu, une assemblée bigarrée tout cela pour un atelier philo mené de main de maître par Claudine Guilhot.
Claudine a écrit et cousu un livre original «À la rencontre de Marcel Proust », ce livre emmène le lecteur dans l’univers du célèbre écrivain, il attise sa curiosité, suscite en lui des questions tout en l’invitant à réfléchir sur lui-même.
Ainsi de façon ludique en lançant les dés et en se laissant guider par les couleurs, les 12 participants, des jeunes enfants mais aussi des adultes ont abordé les thèmes de la vie : la naissance, l’amitié, l’art...
et l'autre, mené de main de maître par Nelly et utilisant la technique des paperolles appelé aussi quilling.
C'est une activité manuelle très ancienne qui permet de créer des tableaux en relief grâce à des bandes de papier enroulées sur elles-mêmes. Autrefois une plume d’oie incisée servait à enrouler facilement la bandelette de papier. Aujourd’hui, l’outil est moins authentique mais la gestuelle reste identique. Selon la texture du papier choisi, le rendu sera différent d’une bandelette à l’autre. Il est aussi possible de varier les couleurs. Les possibilités sont nombreuses puisque le papier prend mille et une formes. Autrefois ces paperolles étaient réalisées par des religieuses qui faisaient des cadres reliquaires.
De très bons moments passés à la médiathèque
l'empreinte de ses pattes palmées et de sa queue épaisse qui a trainée sur le sol, des épreintes contenant des résidus de poissons ou d'écrevisses ou bien plus rare sa catiche (son terrier).
Magnifique soirée en compagnie de Marie Détrée.
L'artiste a dévoilé un peu de son travail de peintre à bord des bâtiments de la Marine Nationale.
Nous avons découvert sa passion pour la mer et le grand large, sa connaissance parfaite des bateaux, ses nombreux talents.
Marie a navigué sur toutes les mers du globe, elle a passé les Quarantièmes rugissants, les Cinquantièmes hurlants, bref les passages les plus redoutés des équipages.
De Toulon à Papeete, de Brest à Hobart, elle a observé pour rendre le plus fidèlement possible la vie des marins.
Sa dernière mission en Terre Adélie en janvier à bord du brise glace l'Astrolabe l'a plongée dans un autre univers, un monde de glace, bruyant des milliers de manchots qui veillent sur leur progéniture.
"j'ai souvent eu l’impression de peindre au milieu d'un poulailler géant avec au-dessus de ma tête les rotations incessantes de l'hélicoptère." M.D.
"Matériellement, je reviens de ce premier voyage avec une belle moisson de gouaches et ça a été la grande surprise car je ne pensais pas pouvoir autant travailler sur le motif. Malgré les températures rarement au-dessus de O° mais grâce à l'air très sec et à l'absence providentielle de vent, j'ai pu m'installer dehors pour peindre sans gants et sans craindre que l'eau de mon gobelet ne gèle." M.D.
Ce fut un très beau moment qui s'est poursuivi autour d'un verre et des délicieuses glaces de Christian Guyot.
"Il m’a dit, « non, mais c’est vrai, Cath, tu sais pas dessiner, » C’est vrai, et après ? Je suis quelqu’un qui a envie, qui sait pas, et qui fait quand même. C’est vrai qu’au niveau dessin, j’aurais bien aimé être Leonardo mais bon…De toute façon j’assume ma bancalité : je ne sais pas, je ne sais rien, ni là où je suis, ni comment je chiffre et je m’en fiche.
Les 2 et 3 juin, Marie Détrée a rencontré 4 classes : Chamalières et Roche en Régnier - Saint-Etienne-Lardeyrol et Saint-Vincent.
Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Marie Détrée Hourrière est nommée en 2010 peintre officiel de la Marine (POM). Ainsi elle est autorisée à découvrir tous les bâtiments de la Marine nationale qui l’emmènent sur toutes les mers du globe, et ce depuis quelques années.
Marie est peintre depuis longtemps. C’est après une rencontre à Montreuil avec Olivier Douzou, directeur des éditions du Rouergue qu’une idée d’album jeunesse est née. Ses dessins au feutre ont fait leur effet, le côté original intéressait l’éditeur il ne restait plus qu’à.
L’invention des dimanches a vu le jour en avril, il est le fruit d’une belle collaboration, le texte riche de Gwénaëlle Abolivier ne pouvait que plaire à Marie. Les deux amies ont du se régaler.
Mon petit doigt m’a dit que plein d’autres projets sont en préparation.
Les rencontres avec les élèves ont été riches et passionnantes. Marie a pu montrer grâce aux tableaux numériques installés dans chaque classe le quotidien des
marins.
Elle travaille à rendre le plus fidèlement possible la vie à bord des bâtiments de la Marine Nationale. Et ce n’est pas rien que de peindre et dessiner lorsque rien n’est stable et qu’on a le mal de mer.
Marie a passé 119 heures et douze minutes (même les minutes comptent) à bord du sous-marin Le Terrible. Le sous-marin est aveugle, Marie a peint les tuyauteries, les écrans, les enchevêtrements de fils et de câbles, les salles des machines.
Elle est montée à bord des bâtiments aux noms évocateurs Le Mistral, La Perle, Le Triomphant, l’Aquitaine… La dernière mission de Marie Détrée Hourrière s’est déroulée en Terre Adélie sur la base de Dumont d'Urville en janvier 2022, à bord de l’Astrolabe, l'unique brise-glace de la Marine nationale, mis à disposition de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, les TAAF.
Après les discussions, la technique. Marie a proposé à chaque élève de travailler sur une longue feuille au format panoramique qui dépassait largement leurs petits bureaux. Ils ont tracé la ligne d’horizon, réfléchit à la perspective en dessinant tantôt devant, tantôt derrière cette ligne, des icebergs, des rochers, un ponton.... Il ont rendu le mouvement de l’eau, les vagues, la mer, le ciel, les nuages, tout cela avec de simples feutres. Pas de coloriage mais des lignes patiemment tracées sur le papier. Le résultat était bluffant. Une fois terminé et plié en accordéon le travail de chacun deviendra un joli Leporello.
Il s’agit d’une action organisée par le réseau des bibliothèques de l'Emblavez, portée par les équipes bénévoles ou professionnelles et financée par l’agglomération du Puy-en-Velay.
Martine Thibaut – Mai 2022
« J’ai une passion pour les perles depuis ma plus tendre enfance. Les détournant de leur usage habituel, je formais étoiles, rosaces et autres circonvolutions éphémères… Jouer avec les couleurs me captivait. J’étais sensible aux harmonies et aux formes composées. Depuis cet éveil, m’appropriant de nouvelles techniques, mon travail a évolué et s’est enrichi. Chaque trouvaille, chaque découverte devient source d’inspiration. A présent, je confectionne mes propres perles utilisant tissu, fibres … mais aussi raku… Mes créations sont des parures ou des structures. Ce sont des compositions artistiques jouant sur les contrastes de matière et les harmonies de couleurs. C’est la matière qui m’inspire et me fait vibrer, qu’elle soit fibre, textile, élastiques… Au cours des années, j’ai osé intégrer dans mes créations des mélanges incompatibles à priori et présenter des formes inattendues. La plupart de mes pièces sont ludiques et modulables.Elles étonnent par leur légèreté.
Actuellement, mon orientation se tourne vers la création contemporaine. Ces dernières années, j’ai découvert une technique nouvelle pour moi : le feutrage. La laine, comme la terre, est malléable, vivante, souvent rebelle au départ, elle finit par se laisser dompter. Mais cela prend du temps et de la patience. J’aime travailler en fonction d’un thème proposé. C’est le côté créatif et le travail de recherche qui m’intéressent. J’ai pu observer au cours de différentes expositions (rencontres avec différents publics), que mon travail pouvait provoquer une certaine émotion. »
Il s'agit d'une technique d'impression qui consiste à peindre à la gouache (à l'encre ou à la peintre à l'huile) sur un support comme du verre ou du métal. Ce jour là les enfants ont utilisé des carrés de faïence.
La peinture est ensuite passée sous presse avec un papier qui reçoit l'épreuve. Le support n'étant pas gravé, il peut resservir pour d'autres monotypes après nettoyage. On peut recommencer à l'infini en rajoutant des couleurs, en faisant des empreintes, des dessins au coton-tige....
Après ce très bon moment créatif les participants on partagé une belle brioche et des poissons au chocolat.
C'est dans une ambiance studieuse, détendue et intergénérationnelle que se sont déroulés les
ateliers. Il faut dire que Christiane connait son sujet et qu'elle est à la fois très attentive à la progression de chacun et très pédagogue.
Cet art du pliage nous vient de Chine mais ce sont des moines bouddhistes qui l'ont introduit au japon.
A l'époque de son introduction le papier était rare et précieux on ne l'utilisait que pour les grandes cérémonies et par exemple pour décorer les tables lors de fêtes religieuses. Peu à peu l'origami s'est popularisé, il est considéré comme un porte bonheur. Certaines figures nous touchent plus particulièrement comme la grue symbole de paix et de longévité. Une légende dit que quiconque plie 1000 grues verra son vœu exaucé. En Europe aussi l'art du pliage s'est répandu aux environs du XVIIIème siècle on appelait les motifs "amusettes de papier".
Projet financé par la communauté d'agglomération du Puy.
Pendant la première semaine des vacances d’automne les bibliothèque ont reçu Christiane Pauzon pour des ateliers origami.
Six rendez-vous dans six bibliothèques du territoire.
Le Droit du sol, Journal d'un vertige chez Futuropolis
Une soirée inoubliable sous le signe de la générosité, de l'engagement, de la sincérité.
Soixante personnes parfois venues de loin étaient réunies dans notre médiathèque, en attendant que tout le monde s’installe, Étienne dessinait un marcheur tourné vers la grotte de Pech Merle, celle qui 2 ans et demi auparavant lui avait donné l'idée de cette bande dessinée militante.
Car il le dit et il l'assume, Étienne, le livre est partial. C'est un hommage à nos ancêtres, ceux qui ont laissé sur les parois des grottes des dessins qui nous bouleversent aujourd'hui encore.
C'est une mise en garde face au danger qui nous guette ainsi que les générations futures.
Devant le sujet des déchets radioactifs nos dirigeants préfèrent le silence et l'opacité. Quant à nous, nous sommes trop souvent ignorants. Le droit du sol a le mérite de secouer le tapis et de réveiller les endormis.
La librairie Interlude' était là et beaucoup sont repartis avec des BD signés par l'auteur.
Merci aux Éditions Futuropolis.
Merci à toute l'équipe...
C'était le premier spectacle jeunesse de l'année 2021. Un vrai plaisir de se retrouver dans l'atmosphère douce et espiègle d'Hélène. Les enfants ont participé avec joie et sérieux aux lectures scénarisées. La couleur rouge des cerises de mamie a rythmé le récit. Et d'un album à l'autre, d'un loup à l'autre, le temps s'est écoulé joyeusement.
Un public très familial s'est retrouvé autour de Sébastien Lamy guide conférencier au Pays d'art et d'histoire du Puy en Velay. Il a parlé de l'importance du petit patrimoine dans les villages et à Ceneuil où se côtoient le four banal, le puits, la maison d'assemblée. Le suc offre au randonneur un panorama exceptionnel, une lecture du paysage a permis à chacun de comprendre la diversité géologique, la forme des montagnes, les volcans, la plaine de l'Emblavez et le cours de la Loire. Puis le groupe s'est rendu à la station météo inauguré en 2009 et qui avait été confié à l'artiste Flaye, l'occasion de parler de pression atmosphérique, de précipitations, d'orages, de vent.
Un recueil de six longs poèmes pour
saisir la vitalité des émotions, la tendresse des paysages, explorer les contrées oniriques et s'abandonner aux ultimes retranchements. Par le balancement des mots, la brume réfléchit la lumière.
Lumière sur les usures, la trahison de l'innocence, les turpitudes des civilisations. Une tranquille lucidité engage au dépassement." Téo Libardo
L'agglomération du Puy et le réseau des bibliothèques de l'Emblavez ont organisé la venue de quatre auteurs dans les écoles et bibliothèques de l'Emblavez.
Judith Chomel : cycle 2 à St Vincent, Malrevers, et CE/CP à Vorey.
Nadia Coste : cycle 3 à St-Etienne-Lardeyrol et à Rosières.
Fabienne Cinquin : Lavoûte-sur-Loire, Roche-en-Régnier, St-Pierre du Champ et Chamalières.
Julie Colombet : Beaulieu.
CONFERENCE
Par Anne Muller, historienne de l’art.
Magnifique soirée autour de la singulière artiste mexicaine Frida Khalo (1907-1954).
Au travers d’un choix de photographies et de tableaux Anne Muller a retracé la vie exceptionnelle de Frida.