Magnifique soirée en compagnie de Marie Détrée.
L'artiste a dévoilé un peu de son travail de peintre à bord des bâtiments de la Marine Nationale.
Nous avons découvert sa passion pour la mer et le grand large, sa connaissance parfaite des bateaux, ses nombreux talents.
Marie a navigué sur toutes les mers du globe, elle a passé les Quarantièmes rugissants, les Cinquantièmes hurlants, bref les passages les plus redoutés des équipages.
De Toulon à Papeete, de Brest à Hobart, elle a observé pour rendre le plus fidèlement possible la vie des marins.
Sa dernière mission en Terre Adélie en janvier à bord du brise glace l'Astrolabe l'a plongée dans un autre univers, un monde de glace, bruyant des milliers de manchots qui veillent sur leur progéniture.
"j'ai souvent eu l’impression de peindre au milieu d'un poulailler géant avec au-dessus de ma tête les rotations incessantes de l'hélicoptère." M.D.
"Matériellement, je reviens de ce premier voyage avec une belle moisson de gouaches et ça a été la grande surprise car je ne pensais pas pouvoir autant travailler sur le motif. Malgré les températures rarement au-dessus de O° mais grâce à l'air très sec et à l'absence providentielle de vent, j'ai pu m'installer dehors pour peindre sans gants et sans craindre que l'eau de mon gobelet ne gèle." M.D.
Ce fut un très beau moment qui s'est poursuivi autour d'un verre et des délicieuses glaces de Christian Guyot.
"Il m’a dit, « non, mais c’est vrai, Cath, tu sais pas dessiner, » C’est vrai, et après ? Je suis quelqu’un qui a envie, qui sait pas, et qui fait quand même. C’est vrai qu’au niveau dessin, j’aurais bien aimé être Leonardo mais bon…De toute façon j’assume ma bancalité : je ne sais pas, je ne sais rien, ni là où je suis, ni comment je chiffre et je m’en fiche.
Les 2 et 3 juin, Marie Détrée a rencontré 4 classes : Chamalières et Roche en Régnier - Saint-Etienne-Lardeyrol et Saint-Vincent.
Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Marie Détrée Hourrière est nommée en 2010 peintre officiel de la Marine (POM). Ainsi elle est autorisée à découvrir tous les bâtiments de la Marine nationale qui l’emmènent sur toutes les mers du globe, et ce depuis quelques années.
Marie est peintre depuis longtemps. C’est après une rencontre à Montreuil avec Olivier Douzou, directeur des éditions du Rouergue qu’une idée d’album jeunesse est née. Ses dessins au feutre ont fait leur effet, le côté original intéressait l’éditeur il ne restait plus qu’à.
L’invention des dimanches a vu le jour en avril, il est le fruit d’une belle collaboration, le texte riche de Gwénaëlle Abolivier ne pouvait que plaire à Marie. Les deux amies ont du se régaler.
Mon petit doigt m’a dit que plein d’autres projets sont en préparation.
Les rencontres avec les élèves ont été riches et passionnantes. Marie a pu montrer grâce aux tableaux numériques installés dans chaque classe le quotidien des
marins.
Elle travaille à rendre le plus fidèlement possible la vie à bord des bâtiments de la Marine Nationale. Et ce n’est pas rien que de peindre et dessiner lorsque rien n’est stable et qu’on a le mal de mer.
Marie a passé 119 heures et douze minutes (même les minutes comptent) à bord du sous-marin Le Terrible. Le sous-marin est aveugle, Marie a peint les tuyauteries, les écrans, les enchevêtrements de fils et de câbles, les salles des machines.
Elle est montée à bord des bâtiments aux noms évocateurs Le Mistral, La Perle, Le Triomphant, l’Aquitaine… La dernière mission de Marie Détrée Hourrière s’est déroulée en Terre Adélie sur la base de Dumont d'Urville en janvier 2022, à bord de l’Astrolabe, l'unique brise-glace de la Marine nationale, mis à disposition de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, les TAAF.
Après les discussions, la technique. Marie a proposé à chaque élève de travailler sur une longue feuille au format panoramique qui dépassait largement leurs petits bureaux. Ils ont tracé la ligne d’horizon, réfléchit à la perspective en dessinant tantôt devant, tantôt derrière cette ligne, des icebergs, des rochers, un ponton.... Il ont rendu le mouvement de l’eau, les vagues, la mer, le ciel, les nuages, tout cela avec de simples feutres. Pas de coloriage mais des lignes patiemment tracées sur le papier. Le résultat était bluffant. Une fois terminé et plié en accordéon le travail de chacun deviendra un joli Leporello.
Il s’agit d’une action organisée par le réseau des bibliothèques de l'Emblavez, portée par les équipes bénévoles ou professionnelles et financée par l’agglomération du Puy-en-Velay.
Martine Thibaut – Mai 2022
« J’ai une passion pour les perles depuis ma plus tendre enfance. Les détournant de leur usage habituel, je formais étoiles, rosaces et autres circonvolutions éphémères… Jouer avec les couleurs me captivait. J’étais sensible aux harmonies et aux formes composées. Depuis cet éveil, m’appropriant de nouvelles techniques, mon travail a évolué et s’est enrichi. Chaque trouvaille, chaque découverte devient source d’inspiration. A présent, je confectionne mes propres perles utilisant tissu, fibres … mais aussi raku… Mes créations sont des parures ou des structures. Ce sont des compositions artistiques jouant sur les contrastes de matière et les harmonies de couleurs. C’est la matière qui m’inspire et me fait vibrer, qu’elle soit fibre, textile, élastiques… Au cours des années, j’ai osé intégrer dans mes créations des mélanges incompatibles à priori et présenter des formes inattendues. La plupart de mes pièces sont ludiques et modulables.Elles étonnent par leur légèreté.
Actuellement, mon orientation se tourne vers la création contemporaine. Ces dernières années, j’ai découvert une technique nouvelle pour moi : le feutrage. La laine, comme la terre, est malléable, vivante, souvent rebelle au départ, elle finit par se laisser dompter. Mais cela prend du temps et de la patience. J’aime travailler en fonction d’un thème proposé. C’est le côté créatif et le travail de recherche qui m’intéressent. J’ai pu observer au cours de différentes expositions (rencontres avec différents publics), que mon travail pouvait provoquer une certaine émotion. »
Il s'agit d'une technique d'impression qui consiste à peindre à la gouache (à l'encre ou à la peintre à l'huile) sur un support comme du verre ou du métal. Ce jour là les enfants ont utilisé des carrés de faïence.
La peinture est ensuite passée sous presse avec un papier qui reçoit l'épreuve. Le support n'étant pas gravé, il peut resservir pour d'autres monotypes après nettoyage. On peut recommencer à l'infini en rajoutant des couleurs, en faisant des empreintes, des dessins au coton-tige....
Après ce très bon moment créatif les participants on partagé une belle brioche et des poissons au chocolat.
C'est dans une ambiance studieuse, détendue et intergénérationnelle que se sont déroulés les
ateliers. Il faut dire que Christiane connait son sujet et qu'elle est à la fois très attentive à la progression de chacun et très pédagogue.
Cet art du pliage nous vient de Chine mais ce sont des moines bouddhistes qui l'ont introduit au japon.
A l'époque de son introduction le papier était rare et précieux on ne l'utilisait que pour les grandes cérémonies et par exemple pour décorer les tables lors de fêtes religieuses. Peu à peu l'origami s'est popularisé, il est considéré comme un porte bonheur. Certaines figures nous touchent plus particulièrement comme la grue symbole de paix et de longévité. Une légende dit que quiconque plie 1000 grues verra son vœu exaucé. En Europe aussi l'art du pliage s'est répandu aux environs du XVIIIème siècle on appelait les motifs "amusettes de papier".
Projet financé par la communauté d'agglomération du Puy.
Pendant la première semaine des vacances d’automne les bibliothèque ont reçu Christiane Pauzon pour des ateliers origami.
Six rendez-vous dans six bibliothèques du territoire.
Le Droit du sol, Journal d'un vertige chez Futuropolis
Une soirée inoubliable sous le signe de la générosité, de l'engagement, de la sincérité.
Soixante personnes parfois venues de loin étaient réunies dans notre médiathèque, en attendant que tout le monde s’installe, Étienne dessinait un marcheur tourné vers la grotte de Pech Merle, celle qui 2 ans et demi auparavant lui avait donné l'idée de cette bande dessinée militante.
Car il le dit et il l'assume, Étienne, le livre est partial. C'est un hommage à nos ancêtres, ceux qui ont laissé sur les parois des grottes des dessins qui nous bouleversent aujourd'hui encore.
C'est une mise en garde face au danger qui nous guette ainsi que les générations futures.
Devant le sujet des déchets radioactifs nos dirigeants préfèrent le silence et l'opacité. Quant à nous, nous sommes trop souvent ignorants. Le droit du sol a le mérite de secouer le tapis et de réveiller les endormis.
La librairie Interlude' était là et beaucoup sont repartis avec des BD signés par l'auteur.
Merci aux Éditions Futuropolis.
Merci à toute l'équipe...
C'était le premier spectacle jeunesse de l'année 2021. Un vrai plaisir de se retrouver dans l'atmosphère douce et espiègle d'Hélène. Les enfants ont participé avec joie et sérieux aux lectures scénarisées. La couleur rouge des cerises de mamie a rythmé le récit. Et d'un album à l'autre, d'un loup à l'autre, le temps s'est écoulé joyeusement.
Un public très familial s'est retrouvé autour de Sébastien Lamy guide conférencier au Pays d'art et d'histoire du Puy en Velay. Il a parlé de l'importance du petit patrimoine dans les villages et à Ceneuil où se côtoient le four banal, le puits, la maison d'assemblée. Le suc offre au randonneur un panorama exceptionnel, une lecture du paysage a permis à chacun de comprendre la diversité géologique, la forme des montagnes, les volcans, la plaine de l'Emblavez et le cours de la Loire. Puis le groupe s'est rendu à la station météo inauguré en 2009 et qui avait été confié à l'artiste Flaye, l'occasion de parler de pression atmosphérique, de précipitations, d'orages, de vent.
Un recueil de six longs poèmes pour
saisir la vitalité des émotions, la tendresse des paysages, explorer les contrées oniriques et s'abandonner aux ultimes retranchements. Par le balancement des mots, la brume réfléchit la lumière.
Lumière sur les usures, la trahison de l'innocence, les turpitudes des civilisations. Une tranquille lucidité engage au dépassement." Téo Libardo
L'agglomération du Puy et le réseau des bibliothèques de l'Emblavez ont organisé la venue de quatre auteurs dans les écoles et bibliothèques de l'Emblavez.
Judith Chomel : cycle 2 à St Vincent, Malrevers, et CE/CP à Vorey.
Nadia Coste : cycle 3 à St-Etienne-Lardeyrol et à Rosières.
Fabienne Cinquin : Lavoûte-sur-Loire, Roche-en-Régnier, St-Pierre du Champ et Chamalières.
Julie Colombet : Beaulieu.
CONFERENCE
Par Anne Muller, historienne de l’art.
Magnifique soirée autour de la singulière artiste mexicaine Frida Khalo (1907-1954).
Au travers d’un choix de photographies et de tableaux Anne Muller a retracé la vie exceptionnelle de Frida.